Les excuses de Docteur Maman
Il semblerait que je vous doive, encore une fois, des excuses. Non mais, est-ce que je viens vraiment de passer presque une semaine sans écrire, moi??? Et vous, pendant ce temps-là, vous continuez de venir me voir, au cas où depuis la dernière fois j'aurais condescendu à publier un petit quelque chose? Je ne vous mérite pas, allez.
Mais continuez quand même, s'il vous plait!!!
Et puisque vous êtes là, voici ce qui s'est passé cette semaine...
Lundi, j'étais encore trop déçue de ne pas avoir pu aller au Sushi-Fest, j'avais vraiment le moral dans les talons. Il faut comprendre que j'ai toujours fait des pieds et des mains pour aller à cet événement. J'ai déplacé des rendez-vous, dit non à des soirées, j'ai annulé tout ce qui était annulable au fil des ans. Pour moi, il était inconcevable de ne pas pouvoir y aller. Il fallait vraiment que j'aie déjà réservé quelque part, pour ma fille (si ça avait été pour mon propre anniversaire, j'aurais annulé sans hésiter pour aller rouler des sushis!!!). En fait, je l'avoue tout net, je me suis sentie exclue. Mais il aurait fallu passer plus de deux heures sur la route pour passer une heure là-bas, si on y était allés, et en plus il y avait une tempête, alors j'ai dû me faire une raison. Mais lundi, j'étais donc encore déprimée.
Ensuite, il est arrivé une chose dont je ne suis pas du tout responsable: j'ai commencé à lire The Pillars of the Earth (Les pilliers de la terre), de Ken Follet. Et voilà qui explique le reste de mon absence en ces lieux. Je suis tout simplement incapable de prendre 30 minutes pour travailler à l'ordinateur, alors que je peux les passer à lire. En fait, je viens de passer trois jours à me battre férocement contre l'envie de lire 24h sur 24 (auquel cas j'aurais terminé depuis longtemps, ce qui serait quand même terriblement dommage) et je viens à peine, tout juste, de remporter ce dur combat contre ma propre volonté, pour arriver à venir écrire ces quelques mots.
Et pourtant, j'ai tant de choses à vous dire!
Mais là, je dois vous quitter...
Je sens un appel, et je suis incapable de lui résister plus longtemps. Mais ne vous inquiétez pas: je vais sûrement terminer ce soir, et je serai de retour en force!