S'étouffer... avec un Tylénol
Eh oui. Vous avez bien lu: c'est avec un vulgaire Tylénol (ou Acamol, ou paracétamol si vous préférez) que j'ai failli mettre fin à une vie jusqu'ici bien remplie mais encore pleine de rêves à réaliser et de projets à accomplir. Voici le coupable, en compagnie d'un centime d'euro et d'un cent canadien:
Je l'ai mesuré, et il fait un bon gros centimètre de diamètre.
UN centimètre. De rien du tout.
Personnellement, avec ma tendance historique à presque m'étouffer avec une bouchée de steak ou un morceau de pomme mal mastiqué (ou un Tylénol, oui, mais là le presque a failli se transformer en vraiment), ça me glace le sang dans les veines de penser que ma vie ne tient qu'à un centimètre.
Quelques leçons à tirer de cet évènement:
1. N'essayez pas d'avaler deux Tylénol en même temps;
2. Choisissez des comprimés allongés plutôt que ronds;
3. Surtout, surtout, n'essayez pas d'avaler un centime d'euro ou un cent!!!
Transcription du débriefing ayant suivi le terrifiant incident (après que Patient Papa, alerté par un appel téléphonique de sa tendre moitié lui demandant d'une voix d'outre-tombe de revenir immédiatement, soit rentré à la maison en imitant Lewis Hamilton) :
Patient Papa:
- Les enfants, est-ce que vous avez compris ce qu'il faut faire si Maman ne peut plus respirer, et qu'il n'y a pas d'autre adulte avec vous?
Ki-Wii:
- Je dois être très gentil avec elle!
Patient Papa:
- Euh, oui, ça aussi mais...
Tiger Lili, le coupant:
- Non Ki-Wii, il faut appeler au téléphone, le 9-9-1!
Je vous rassure tout de suite: j'ai l'intention d'approfondir les connaissances de mes enfants en matière de situations d'urgence. Et je vais être très, très prudente quand je suis seule avec eux...
Quant à mon concours, personne n'a trouvé la réponse mais tout le monde a gagné, parce que vous m'avez fait chaud au coeur avec vos messages de réconfort. Il ne nous reste plus qu'à nous écrier tous en coeur: tout est bien qui finit bien...